
19 participants actifs à cette conférence originale qui ont effectivement fait travailler leurs méninges, comme annoncé par Philippe; mais néanmoins, sans arriver au cachet d’aspirine !
Philippe a commencé en disant que cela n’était pas une conférence, pas une dictée. Il a lu le texte en entier, un texte sur l’entraînement d’une apprentie championne cycliste qu’il avait écrit il y a une vingtaine d’années.
Puis il a repris quelques phrases que nous avons décortiquées ensemble. Philippe a rappelé que, lors d’une véritable dictée, il faut très vite détecter les pièges mais que nous, nous allions prendre le temps.
Si le titre de la dictée était : « De col en col » eu égard aux cols empruntés par le tour de France cités dans son texte, on peut dire que notre conférence aurait pu s’appeler « De colle en colle »!
Mais des cols, y en avait-il tant que cela dans le texte, sauriez-vous déceler les intrus dans les phrases ci-dessous ou à l’inverse ceux qui sont cachés ?
- « Mais, de la Madeleine au ballon d’Alsace que la bonne alla tricoter au nord des vignes de Sélestat, il n’y a guère qu’une aiguille … que je me refuse à escalader. » (petite indication, pensez à la géographie)
- « L’été venu, rien ne m’émeut davantage que les routes pyrénéennes. Un ami, artiste animalier, m’y accompagne. Sans pour autant négliger le Tour, de percnoptères d’au Tourmalet dès Peyresourde l’Aspin les serres acérées et les toiles concentriques pendant que je rêve de crouler Soulor, plutôt que sous les cycles, en grimpant aux bisques ou son port. » (petite indication, trouvez le sujet et le verbe de la phrase en prenant en compte les informations du début).
En voici la correction :
- « Mais, de l’amas de laine (2) au(x) bas long(s) d’Alsace (3), que la bonne alla tricoter au nord des vignes de Sélestat (4), il n’y a guère qu’une aiguille … que je me refuse à escalader. »
- « L’été venu, rien ne m’émeut davantage que les routes pyrénéennes. Un ami, artiste animalier, m’y accompagne. Sans pour autant négliger le tourd, de percnoptères, d’autours mâles et d’épeires sourdes, l’as peint(6) les serres acérées et les toiles concentriques, pendant que je rêve de crouler sous l’or (6), plutôt que sous les sicles (7), en grimpant Aubisque ou Somport. »
Notes : le percnoptère est une espèce de vautour, l’autour une espèce de faucon, le tourd une espèce de grive et l’épeire, affligée de surdité pour la bonne cause, est l’araignée des jardins, le sicle était une monnaie d’argent chez les Hébreux, le Soulor est le col avant celui de l’Aubisque en venant d’Argelès-Gazost.
Philippe a terminé en racontant une anecdote i-BP qui l’a incité à s’éloigner des concours d’orthographe quand il a vu écrit sur une diapo technique « des solutions multi-canales« .
Chaque participant attend avec impatience la prochaine dictée et remercie chaleureusement Philippe pour ce moment de détente bien agréable.
Rappel de l'invitation
Rendez-vous le mercredi 18 décembre à 14h30.
Philippe Loriot
Qui est Philippe Loriot ?
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Philippe peut être reconnu comme un expert du sujet puisque, entre 1990 et 2005, il a régulièrement participé aux épreuves des « Dicos d’or » de Bernard Pivot, considérées comme les championnats du monde d’orthographe de la langue française. Il a d’ailleurs remporté ces épreuves à deux reprises (1998 et 2005) dans la catégorie « Amateurs ».
Vous trouverez ci dessous des liens vers des documents intéressants en rapport avec cette conférence :
- Les Dicos d’or (Wikipédia)
- Les Dicos d’or – Palmarès (Wikipédia)
- Les Dicos d’or – Superfinale 2005 (L’Express)
excellente initiative , qui fait travailler nos méninges …
malheureusement je ne suis pas disponible ( sauf changement actuellement pas prévu ) ce 18 décembre !
en tous cas , merci et bonnes fêtes de fin d’année