Conférence sur les volcans du Guatemala, 6-03-2025, par Philippe Loriot

Le Guatemala, une histoire géologique tourmentéeLes coulées de boue qui ont dévalé le volcan Agua ont conduit à l’abandon de la première capitale du Guatemala colonial, renommée Ciudad Vieja.              Volcan Agua vu d’Antigua   Trois tremblements de terre au 18e siècle à l’abandon de la deuxième, renommée Antigua. Ruines de la cathédrale d’Antigua        Un tremblement de terre en 1976 a fait plus de 23 000 morts, notamment dans la troisième capitale, Guatemala Ciudad, … qui n’a pas été abandonnée.Mais le pays, ce ne sont pas que des ruines, le lac Atitlan a été qualifié de plus beau lac du monde par Alexander von Humboldt, le grand géographe allemand.Lien vidéo : tour du lac Atitlan à pied et en bateauOui, mais ce lac est le résultat d’une superéruption, il y a 84000 ans, qui a recouvert le pays sous une couche de pierres ponces de 200 mètres d’épaisseur !Pourquoi une telle activité ?La subduction de la plaque Cocos, une sous-plaque océanique du Pacifique, sous la plaque Caraïbes (une plaque continentale, eh oui !), à la vitesse moyenne de 8 cm par an, entraîne la fusion des roches du manteau à une profondeur de 100 km. Le (suite…)

Préparation d’une nouvelle conférence sur les volcans ?

Philippe Loriot, notre collègue et ami, nous a présenté il y a quelques semaines une conférence sur un volcan, l’Erta Ale. Son esprit d’aventure est toujours le même pour enrichir sa passion, il est parti ce printemps au Guatemala, il nous propose un avant gout d’une nouvelle conférence. Merci Philippe.  Pourquoi pas finalement ! Après l’Erta Ale, les lacs de lave et le volcanisme de points chauds, un sujet complètement différent avec les volcans explosifs et un volcanisme de subduction de plaques océaniques sous des plaques continentales. Et comme ces volcans sont infiniment plus nombreux que ceux qui abritent un lac de lave, je me limiterais au Guatemala, une histoire géologique tourmentée mais aussi très compréhensible pour un profane.J’y étais allé en 2014, un de mes voyages préférés. Et j’y suis retourné ce printemps. Mais pourquoi ? Oh, tout simplement le bonheur de passer trois nuits face au volcan Fuego ! Pourquoi parler de trois nuits et pas de trois jours ? Surtout que la nuit, il faut être maso ! Rester des heures devant son appareil photo, sans bouger ou si peu, en plein vent, à 3600 mètres d’altitude, même en empilant 7 couches de vêtements, ça caille !Oui, mais entre ces deux photos, laquelle (suite…)