Préparation d’une nouvelle conférence sur les volcans ?

Philippe Loriot, notre collègue et ami, nous a présenté il y a quelques semaines une conférence sur un volcan, l’Erta Ale. Son esprit d’aventure est toujours le même pour enrichir sa passion, il est parti ce printemps au Guatemala, il nous propose un avant gout d’une nouvelle conférence. Merci Philippe.

 

Pourquoi pas finalement ! Après l’Erta Ale, les lacs de lave et le volcanisme de points chauds, un sujet complètement différent avec les volcans explosifs et un volcanisme de subduction de plaques océaniques sous des plaques continentales. Et comme ces volcans sont infiniment plus nombreux que ceux qui abritent un lac de lave, je me limiterais au Guatemala, une histoire géologique tourmentée mais aussi très compréhensible pour un profane.

J’y étais allé en 2014, un de mes voyages préférés. Et j’y suis retourné ce printemps. Mais pourquoi ? Oh, tout simplement le bonheur de passer trois nuits face au volcan Fuego ! Pourquoi parler de trois nuits et pas de trois jours ? Surtout que la nuit, il faut être maso ! Rester des heures devant son appareil photo, sans bouger ou si peu, en plein vent, à 3600 mètres d’altitude, même en empilant 7 couches de vêtements, ça caille !

Oui, mais entre ces deux photos, laquelle préférez-vous ?

Petite explication. Une explosion va éjecter principalement du gaz, mais aussi de la cendre qui montera moins haut, et des blocs très chauds, accumulés dans le cratère qui retomberont assez vite.

De jour, on voit surtout le gaz et les cendres, très rarement les blocs sauf quand, et c’est le cas ici, l’explosion est beaucoup plus violente que la moyenne et que la lumière ambiante n’est pas trop forte.

 

 

De nuit, l’incandescence des blocs n’est plus éclipsée par la lumière du soleil et c’est seulement elle qui va éclairer gaz et cendres à proximité du cratère. Mais bien sûr ce sont les trajectoires rouge orangé qui retiennent l’attention : les paraboles en l’air puis celles de la chute des blocs le long des pentes du cratère. Ce qu’on verra sur l’image est fonction du cadrage bien sûr (idéalement il faudrait l’adapter en fonction de la violence de l’explosion mais on ne la connaît pas a priori hélas) , de la mise au point forcément manuelle (et il y a des déconvenues terribles)  et ensuite de la durée de l’exposition.

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